Comme lors de tous les grands événements sportifs, le gendarme des paris sportifs en ligne veillera au bon déroulement des Jeux Olympiques d’Hiver de Sotchi, côté joueurs. Comme ses homologues Européens, l’ARJEL a donc entamé une collaboration avec le CIO (Comité International Olympique) pour transmettre les données sur les disciplines sportives. Quand on se rappelle des histoires de corruption lors des JO de Salt Lake City autour du couple de patineurs artistiques Marina Anissina – Gwendal Peizerat, cette décision paraît vraiment nécessaire…
ARJEL : Gestion des mises centralisée pour Sotchi 2014
Comme pour tous les événements sportifs sur lesquels les bookmakers régulés, l’ARJEL possède une interface dédiée qui permet de déterminer les mises suspectes (montant anormalement élevé). En cas de doute, le régulateur peut même décider de suspendre les cotes, comme cela a été plusieurs fois le cas l’année passée en Ligue 1. Après les JO de Londres (2012), c’est la deuxième fois qu’une telle coopération voit le jour. Pour les JO de Sotchi 2014, l’ARJEL transmettra immédiatement ces alertes au CIO, «afin que ce dernier puisse notamment les corréler avec les données provenant d’autres marchés domestiques» : Un système dénommé IBIS (Integrity Betting Intelligence System) permettra au comité déceler toute tentative de fraude.
Sotchi 2014 : Un manque d’intérêt pour les parieurs ?
Si ces JO d’hiver sont les premiers sur lesquelles les joueurs français peuvent parier en toute légalité (l’ARJEL n’existait pas lors des JO de Vancouver en 2010), l’intérêt ne sera évidemment pas aussi fort que pour les JO d’été de Londres, ni même qu’un tournoi comme Roland Garros selon les anticipations de l’ARJEL. Ce dernier s’attend à environ 3 – 5 millions de mises sur la compétition, contre 14 millions d’euros en 2013 pour le tournoi du Grand Chelem.
De plus, il faut savoir que l’ARJEL régule drastiquement les compétitions sur lesquelles il est possible de parier, ce qui limite l’offre des paris. Les sports dits « notés » comme le patinage artistique, saut à ski ou ski freestyle sont interdits aux paris, pour éviter toute tentative de corruption des juges.